C’est à Alise-Sainte-Reine (Côte-d’or) qu’en 52 avant J.-C. s’est livré le siège d’Alésia qui devait mettre un terme à la guerre de libération menée par Vercingétorix et ses alliés contre les Romains entrés en Gaule.
La maquette des travaux d’Alésia exposée au Musée d'Archéologie nationale a été réalisée à partir des fouilles du Second Empire.
La recherche archéologique a aujourd’hui évolué et les dernières fouilles ou la photographie aérienne révèlent petit à petit d’autres particularités. Par exemple, les tours, sur la maquette comprennent deux étages. Des essais de reconstitution, aujourd’hui, ne les montrent plus qu’avec un seul étage au-dessus du chemin de ronde et aussi beaucoup plus rapprochées. Les créneaux seraient aussi sensiblement plus larges.
Si les recherches actuelles confirment sans l’ombre d’un doute l’identification du site de la bataille d’Alésia avec le village d’Alise-Sainte-Reine en Côte-d'or, les recherches à venir permettront de préciser davantage les nouvelles données et les détails d’une des plus célèbres batailles de notre Histoire.
De courts pieux portant des aiguillons de fer à crochet (stimuli) sont enterrés. Une zone est creusée de larges trous dans lesquels sont enfoncés de gros pieux épointés. Viennent ensuite des alignements de branches taillées en pointe. Des fossés sont remplis d’eau détournée de la rivière. Des tours de bois permettent d’observer les alentours. César installe son camp entre les deux rangées de défense.