Préhistoire

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Découvrez ce sanctuaire inaccessible découvert le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire dans le cadre de leur activités spéléologiques privées. Le site Internet vous plonge au cœur des paysages souterrains et des spectaculaires compositions des parois de la grotte où se côtoient ours, chevaux, lions, mammouths, ou rhinocéros. Protégées par l'éboulement du porche de la grotte, les œuvres des artistes de la Préhistoire et les traces de passage de nos ancêtres aurignaciens sont quasi-intactes depuis 36 000 ans.

La conservation et les recherches, sont assurées par les services du ministère de la Culture. Le site Internet est un témoignage de cette démarche collective. Véritable voyage dans le temps, il présente l'évolution de la grotte. Une très riche documentation : visite virtuelle, au plus près de l'art pariétal (photos ultra haute résolution), la chronique de la grotte, (150 entretiens vidéos avec les chercheurs de l'équipe)... permet de visiter virtuellement ce sanctuaire inaccessible.

Depuis le 22 juin 2014, cette grotte extraordinaire est inscrite sur la Liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Découvrez ce sanctuaire inaccessible découvert le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire dans le cadre de leur activités spéléologiques privées. Le site Internet vous plonge au cœur des paysages souterrains et des spectaculaires compositions des parois de la grotte où se côtoient ours, chevaux, lions, mammouths, ou rhinocéros. Protégées par l'éboulement du porche de la grotte, les œuvres des artistes de la Préhistoire et les traces de passage de nos ancêtres aurignaciens sont quasi-intactes depuis 36 000 ans. - See more at: http://musee-archeologienationale.fr/actualite/la-grotte-chauvet-pont-darc#sthash.OP2sxC5c.dpuf Découvrez ce sanctuaire inaccessible découvert le 18 décembre 1994 par Jean-Marie Chauvet, Éliette Brunel et Christian Hillaire dans le cadre de leur activités spéléologiques privées. Le site Internet vous plonge au cœur des paysages souterrains et des spectaculaires compositions des parois de la grotte où se côtoient ours, chevaux, lions, mammouths, ou rhinocéros. Protégées par l'éboulement du porche de la grotte, les œuvres des artistes de la Préhistoire et les traces de passage de nos ancêtres aurignaciens sont quasi-intactes depuis 36 000 ans. - See more at: http://musee-archeologienationale.fr/actualite/la-grotte-chauvet-pont-darc#sthash.OP2sxC5c.dpuf

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La découverte de Lascaux en 1940 a ouvert une nouvelle page dans la connaissance de l’art préhistorique et de nos origines. Œuvre monumentale, la grotte continue de nourrir l’imaginaire collectif et d’émouvoir les nouvelles générations du monde entier. 

Visite virtuelle

Fondé sur un modèle numérique en trois dimensions de la cavité, le parcours permet une véritable immersion dans la grotte : l’internaute se déplace de salle en salle, depuis la ronde fantastique des Taureaux jusqu’à la Scène du Puits, en déroulant le film qui lui est proposé ou en s’attardant sur un panneau, une figure, ou un détail, en affichant ou non le commentaire, ainsi que les croquis de lecture révélant les contours les plus difficiles à interpréter. Une approche sensorielle de l’espace et des figures lui permet ainsi de prendre la mesure du talent des artistes en s’approchant jusqu’au grain des parois.

Au delà de l’émotion et à la lumière des recherches les plus récentes, la visite virtuelle est complétée par d’autres séquences destinées à comprendre les secrets des artistes qui ont peint et gravé le bestiaire de Lascaux il y a 19 000 ans et à présenter les orientations actuelles de la recherche scientifique sur les grottes ornées. D’autres repères sont donnés à travers différents volets : l’environnement de Lascaux située dans la vallée de la Vézère, la chronologie de l’art pariétal, la base de données rassemblant une sélection de documents du Centre national de la Préhistoire, de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ainsi que d’autres institutions… Au total, plus de 300 documents (photographies, relevés, audiovisuels, enregistrements sonores, animations, cartes…) sont proposés à la consultation.

Un équilibre fragile

Lascaux est aussi célèbre dans le monde pour la richesse de son décor pariétal que pour la fragilité de son équilibre et les menaces qui planent sur sa conservation : face aux dernières contaminations microbiologiques, les mesures prises depuis 2001 (traitements, programme de conservation préventive, simulateur numérique, programme de recherches, sanctuarisation de la colline de Lascaux ) sont abordées.

Cette présentation de Lascaux est déclinée en français, anglais, espagnol, allemand et en langue des signes française. Elle intègre des ressources éducatives destinées au milieu scolaire (fiches pédagogiques adaptées à différents niveaux scolaires et jeux réalisés avec le concours du Pôle international de la Préhistoire).

Le site est réalisé par Norbert Aujoulat de la direction du Centre national de la Préhistoire.

Prix international : Webby Award 2000 / FWA 2009

 

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Les abris sous-roche ornés et sculptés du paléolithiques sont une exception dans l’ensemble des grottes ornées et des sites d’art rupestre. Il s'agit plus précisément de ceux de la période dite du Magdalénien moyen, il y a environ 15 000 ans, qui renferment un art sculpté monumental, composé de représentations animales et humaines de grandes dimensions (certaines sont rendues grandeur nature) et d’un réalisme étonnant.

Cet art pariétal se distingue nettement de celui des grottes ornées comme Chauvet ou Lascaux, où la sculpture est quasi absente. La particularité de ces abris sculptés réside encore – et surtout – dans le contexte des œuvres : ce sont les seuls sites où art pariétal et habitat sont associés, à la différence des grottes ornées perçues comme des sanctuaires.

Moins d’une dizaine d’abris sous-roche sculptés ont été répertoriés en Europe pour cette période. Le Roc-aux-Sorciers, situé à Angles-sur-l’Anglin (Vienne), un des plus beaux villages de France, est surnommé le « Lascaux de la sculpture » depuis sa découverte, car il en est le plus impressionnant exemple.

Les travaux récents ont permis de mettre en évidence des liens particulièrement forts, aussi bien sur le plan symbolique que technique, entre plusieurs sites du Magdalénien moyen en Poitou-Charentes et en Dordogne. L’objectif du site Internet est de rendre compte de ces recherches en présentant quatre sites représentatifs :

Roc-aux-Sorciers, Angles-sur-l’Anglin, Vienne

La Chaire-à-Calvin, Mouthiers-sur-Boëme, Charente

L’abri Reverdit, Sergeac, Dordogne

Cap Blanc, Marquay, Dordogne

Chacun de ces quatre sites fait l'objet d'une présentation multimédia originale permettant de découvrir la qualité de l'art sculpté monumental qui les caractérise mais aussi de se rendre compte du contexte paléolithique en intégrant des illustrations originales.

Consultez le catalogue numérique des collections conservées au musée d'Archéologie nationale : Le Roc-aux-Sorciers : art et parure du Magdalénien