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Vaisselle

Ours rouge

L’ours brun (ursus arctos), lointain descendant de l’ours des cavernes de la Préhistoire, devait être rare en Gaule romaine et il ne fréquentait sans doute que quelques zones montagneuses et boisées des Alpes et des Ardennes.

En effet, bien avant l’époque romaine, ses très vastes territoires de chasse (500 à 2500 ha) avaient presque disparu. La chair de l’ours, plantigrade carnivore à cinq doigts à l’avant et à l’arrière, à la queue réduite, pouvant atteindre 300 ou 400 kg, pour une taille de 2,50 à 2,80 m, n’était mangée qu’en cas de nécessité absolue. De ce fait, ses restes ostéologiques ne sont qu’exceptionnellement identifiés dans les dépotoirs de faune consommée. Les ours sont donc essentiellement connus par l’iconographie et les sources antiques, qui ne les mentionnent pas en Gaule.

Les habitants de la Gaule romaine pouvaient cependant admirer la force, la résistance et la férocité des ours dans les jeux de l’amphithéâtre, sur des peintures ou des mosaïques et sur leur vaisselle en céramique sigillée, où il apparaît parfois, représenté de façon plus ou moins naturaliste.

Sur la céramique sigillée ornée, vaisselle de semi luxe fabriquée et très largement diffusée en Gaule (et ailleurs), les animaux représentent près de la moitié des motifs.

 

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Présentation dans le cadre de l'objet du mois

A retrouver dans la revue Archéologia, n° 550 de janvier 2017