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Le bâton percé aux " diablotins "

Une " dé-restauration " spectaculaire

Une " dé-restauration " spectaculaire

Le bâton percé de Teyjat, entré dans les collections du Musée d’Archéologie nationale en 1909, avait fait l’objet de restaurations anciennes, destinées à le consolider et à le protéger. Il avait été ainsi imprégné de différents produits qui lui ont donné au fil du temps une couleur brune et une surface huileuse. De plus, l’objet avait été recollé à deux reprises et l’on pouvait voir, au niveau de la cassure, les traces d’une colle brune
et celles d’une colle blanche.

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Afin de rendre ce chef-d’oeuvre plus présentable et d’en assurer une meilleure conservation, il a été décidé de le restaurer ou devrait-on dire de le " dé-restaurer ". Ces opérations délicates ont été confiées aux restauratrices de sculpture Agnès Cascio, Marie-Emmanuelle Meyohas et Juliette Levy.

 


Après un nettoyage et plusieurs désimprégnations à l’aide de compresses, le résultat s’est révélé efficace sur une face du bâton percé et franchement spectaculaire sur l’autre (celle où se trouve le grand cheval), dont la couleur et la surface ont radicalement changé d’aspect. Le collage ancien a pu être défait, le plan de cassure nettoyé et les deux parties du bâton recollées de façon plus discrète.

 

 

 

 

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La lecture des gravures est désormais beaucoup plus facile, pour des yeux non avertis mais aussi pour ceux des spécialistes d’art préhistorique, qui ne manqueront pas de ré-étudier cet objet exceptionnel.

 

 

Un décor gravé exceptionnel

Il était une fois trois oiseaux, trois serpents et trois " diablotins "

La collection Édouard Piette
En semaine (1h) et le week-end (1h30) - A partir de 13 ans
Objet du mois
Un chapeau d'essieu recouvert de tissus

Objet du mois d'avril 2024