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Victoria Ière d'Angleterre et sa visite à Saint-Germain-en-Laye

A sa mort, l’empire britannique couvre le cinquième des terres émergées. Sur le plan industriel, la Grande-Bretagne a le monopole et dans le domaine diplomatique, elle s’impose avec sa pax britannica. L’ère victorienne se caractérise par sa stabilité grâce aux 64 ans de règne de Victoria Ière et au renforcement de la monarchie constitutionnelle qui évolue vers la démocratie.
 

Une amitié franco-britannique inédite

Du 16 au 22 avril 1855, Napoléon III et Eugénie séjournent en Angleterre. Ils sont reçus au château de Windsor le 18 avril. Cette visite est un grand succès diplomatique. Le 18 août, Victoria et Albert de Saxe-Cobourg arrivent à Boulogne-sur-Mer. Aucun souverain anglais n’était venu en France depuis le XVe siècle. L’Exposition universelle se tient en même temps à Paris. Le couple royal repart le 27 août après plusieurs visites et célébrations.

La visite à Saint-Germain-en-Laye

Le véritable instigateur de la restauration du château est Napoléon III. En effet, dès décembre 1853, l’empereur dit que l’édifice sera réparé et le pénitencier, qu’il abrite depuis 1835, éloigné de Saint-Germain-en-Laye à l’occasion d’une entrevue avec la municipalité.

A sa venue à Paris, Victoria souhaite visiter le château car la cour des Stuarts en exil y a résidé. Le pénitencier est transféré à Alger en hâte et les appartements sont sommairement nettoyés. Les détenus le quittent le 10 juillet 1855.

La visite se déroule en plusieurs étapes :

- la reine admire le panorama de la terrasse

- le cortège visite le Pavillon de la Muette

- ils visitent la chapelle et les anciens appartements de Jacques II Stuart dans le Château-Vieux puis se montrent au balcon. C’est Eugène Millet qui assure la visite. Ce dernier vient d’être nommé pour la rénovation.

Victoria aurait aimé se recueillir devant le tombeau de Jacques II dans l’église paroissiale mais les échafaudages du peintre de la nef empêchent la reine d’approcher de la chapelle. Elle décide de faire restaurer à ses frais le mausolée élevé en 1828. Les travaux sont effectués en 1857. Les témoignages de l’époque assurent que la reine est malgré cela satisfaite de sa visite.

La création du Musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines devient officielle par la promulgation du décret du 8 mars 1862 et il est inauguré en 1867. 

 

Pour aller plus loin :

- Bibliographie :

BOULET F., Leçon d’histoire de France : Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Paris, Les Presses Franciliennes, 2006. 

D’ARJUZON A., Victoria et Napoléon III. Histoire d’une amitié, Biarritz, Atlantica, 2007.

DE LANGLADE J., La Reine Victoria, Paris, Librairie Académique Perrin, 2000. 

TULARD J. (collectif), Dictionnaire du Second Empire, Paris, Fayard, 1995.

YON J.-C., Le Second Empire. Politique, société, culture, Paris, Armand Colin, 2004.
 

- Liens :

www.histoire-image.org/site/etude_comp/etude_comp_detail.php?i=979

www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Victoria_I_re/148807

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